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Le "Mal de l'espace"



C’est un syndrome qui peut être décelé par un simple mal de tête ou bien des sensations de désorientation. Ses plus forts symptômes sont l’apparition de fortes nausées ce qui nous gêne dans notre vie spatiale.
Les deux tiers des spationautes sont victimes du « mal de l’espace ». Notre organisme a du mal à pallier le manque d’équilibre. Ce dérangement provient de la  perturbation de l’oreille interne qui est au cœur de ce problème. Si je devais comparer ce symptôme à un symptôme que vous auriez pu avoir expérimenté je vous parlerai du mal de mer. 
L’impesanteur est donc la cause d’un problème au niveau de l’oreille interne car il désoriente les otolithes (de petites particules de calcium qui se déplacent librement sous l’effet de la gravité) qui ne renseignent donc plus l’organisme sur la position de la tête par rapport à la verticale. Les astronautes ressentent donc un malaise qui peut aller du simple mal de tête aux vomissements avec nausées en passant par des illusions d’orientation visuelle et des sensations d’auto inversion. Extérieurement, le visage devient plus bouffit et rougit. Ce mal de l’espace est temporaire, il apparaît dans les premières heures du vol en s’intensifiant puis s’estompe au bout de 2 jours environ. Lors du retour sur Terre, 1/3 des astronautes perd connaissance et subit à nouveau l’effet de la gravité. Vous avez sûrement déjà ressentit cet effet quand vous êtes resté allongé longtemps et que vous vous êtes redressé rapidement. Mais évidemment cela dépend de l’individu.


 Les otolithes dans l’oreille interne


 Pour parer au mal de l’espace, les astronautes s’entraînent en se mettant dans des situations similaires à l’état d’impesanteur. Par exemple, l’utilisation d’un avion, l’airbus 300 zero-G, permet de récréer des conditions semblables grâce au vol parabolique. Il simule l’impesanteur en effectuant des paraboles qui créent une impesanteur temporaire. 



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